1912-1916 : Profession architecte
Après un long périple oriental de près de six mois, Charles-Édouard revient à La Chaux-de-Fonds.
Durant cette période, son activité professionnelle s’intensifie. Son destin est celui d’être architecte et d’œuvrer pour le bien être individuel et collectif. Il rédige son Étude sur le mouvement d’Art décoratif en Allemagne, qui parait en 1912. À cette époque il enseigne à l’École d’Art et s’installe comme architecte. Ses parents lui commandent la construction de leur future maison.
Même s’il se décrit, dans sa lettre du 15 décembre 1911 à son ami le critique d’art William Ritter, comme un anachorète, il s’inscrit pleinement dans une réflexion prospective sur son rôle et ses missions futures d’architecte. La première Guerre Mondiale et le soutien à la cause française le poussent à se rapprocher de ses réseaux parisiens. Par procuration et empathie, il se sent français et solidaire de la tragédie subie. La question des réfugiés et de leur relogement devient pour lui prioritaire. Dès l’été 1915, il séjourne chez Max Dubois, pour travailler sur son ouvrage La Construction des villes. Il se partage entre ses recherches à la Bibliothèque nationale et ses études sur la maison Dom-Ino.
1912
- Construction de la Maison Blanche – Jeanneret-Perret pour ses parents et de la villa Favre-Jacot
1913
- Première exposition des dix aquarelles « Le langage des Pierres » au Salon d’Automne à Paris
1914
- Fermeture de la nouvelle section de l’École d’Art de La Chaux-de-Fonds
- Conception et réalisation d’un piano Ibach et d’un secrétaire destinés à sa mère
- Études pour la maison Dom-Ino
1915
- Préparation du manuscrit de La Construction des villes
1916
- Construction de la villa Schwob et du Cinéma « La Scala »