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Omega offices

Paris, France, 1926

  • Bureaux Omega, Paris
    © FLC/ADAGP
Bureaux Omega, Paris
© FLC/ADAGP

La société parisienne Brandt Louis et Frères, fabricants de montres Omega, fait appel à Charles-Edouard Jeanneret en 1925. L’enjeu est, pour Le Corbusier et son agence, de conseiller l’aménagement d’un bureau au quatrième étage de l’immeuble du 50 de la rue de Châteaudun, ainsi que des ateliers au 6ème étage. Le bureau du quatrième étage est un espace régulier mais encaissé entre un couloir exigu et une cour. Ses dimensions sont modestes : 8,80 mètres de long sur 4,50 mètres de large. Curieusement le projet d’aménagement de l’atelier semble avoir été délaissé rapidement et seul la pose d’un sol en linoléum fait l’objet d’une étude. Les plans se limitent à un plan d’étage et quelques études de meubles.

La longue correspondance qui oppose Gustave Brandt à Le Corbusier nous informe sur les difficultés et différends rencontrés : choix de matériaux inutilisés, mobilier inadapté, coûts trop élevés, retard conséquent et enfin architectes peu attentifs. La liste des disparités s’allongeant, la brouille devint inévitable.

Soulignons enfin la relation qui lie l’horlogerie suisse à Le Corbusier durant les premières années de sa vie professionnelle. La villa Favre-Jacot, l’une de ses premières constructions, est une commande du créateur de montres neuchâteloises Zénith ; dès l’année 1921 la marque Oméga est un des annonceurs de sa revue L’Esprit Nouveau. Elle est l’incarnation d’une grande technicité et d’une précision rigoureuse, valeurs auxquelles aspirait également Jeanneret.

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