Arts plastiques
Qu’il s’agisse des montagnes du Jura ou des méandres d’un fleuve dessiné depuis un avion, Le Corbusier n’a jamais cessé de dessiner. Chantre de la synthèse des arts, il est parvenu à condenser l’idée que l’œuvre plastique alimentait son architecture : « Il n’y a pas de sculpteurs seuls, de peintres seuls, d’architectes seuls. L’évènement plastique s’accomplit dans une « FORME UNE » au service de la poésie ».
D’abord dessinateur, Le Corbusier emprunte le chemin de la peinture à partir de l’année 1917 ; celle- ci s’incarnera à travers des œuvres puristes mais aussi à travers des compositions colorées après-guerre. C’est à cette époque que Le Corbusier s’essaie à d’autres supports : la sculpture, accompagné de l’ébéniste Joseph Savina qui donne corps à ses créations, mais aussi la tapisserie pour laquelle il développe le concept de Muralnomad, sans oublier les émaux. Ce « labeur secret », fort de plus de 450 peintures, 8 000 dessins et papiers collés, une centaine d’estampes, 44 sculptures, 30 modèles de tapisseries et une cinquantaine d’émaux, comme il aimait à le définir, alimente son architecture.