Émaux
Entre 1952 et 1965, Le Corbusier élargit sa production picturale en réalisant des émaux. C’est à Luynes, au sein des Ateliers d’Art Français de Jean Martin, qu’il réalise ses plaques d’acier émaillées aux couleurs vives, cuites à très haute température.
Le Corbusier conçoit ces émaux comme des tableaux abordant des thématiques largement développées dans le reste de son œuvre plastique, comme les taureaux, ou la main ouverte.
Le Corbusier met aussi cette nouvelle pratique artistique au service de son architecture. Sa première réalisation est la porte d’entrée pivotante de la Chapelle de Ronchamp. Le Corbusier renouvelle l’expérience avec la porte en émail du Palais de l’Assemblée à Chandigarh. En 1957, il réalise, à l’aide de cette technique, trois banquettes pour le Pavillon Suisse à la Cité Universitaire de Paris.
Le Corbusier créera une cinquantaine d’émaux, dont 10 sont conservés à la Fondation Le Corbusier.
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