Légation Suisse

De ce projet, il ne reste que quelques rares informations ainsi qu’un unique plan montrant le projet d’implantation au 27 de la rue de Courcelles, à Paris, en lieu et place d’une propriété appartenant au Comte Sarlin. Dans une correspondance de novembre 1917, Le Corbusier évoque à plusieurs reprises ce projet à la force symbolique évidente. Il marque en effet le lien entre les deux nations auxquelles il est lié : le France et la Suisse.

De façon très surprenante Le Corbusier décline une réception au « Ritz » donnée par un ministre helvète. Par là même il refuse de défendre et de vendre son projet au milieu des soixante-dix convives et concurrents convoqués. Une fois de plus on ne lui confiera pas la charge de ce projet qu’il n’a fait qu’esquisser. Il devra attendre l’année 1930 et la construction du Pavillon Suisse pour enfin réaliser un bâtiment pour le compte de la Suisse dans son pays d’adoption.