Grille CIAM d'urbanisme : Mise en application de la charte d'Athènes
Le Corbusier, 1948
© FLC/ADAGP
CONSTITUTION DES C.I.A.M. :
a) LES GROUPES LOCAUX
b) L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
composée des membres des groupes locaux et des membres individuels. L’assemblée se tenait selon les nécessitée.
c) LE CONGRÈS DE TRAVAIL
formé des délégués de chaque groupe, se réunit plus fréquemment et à intervalle régulier.
d) LE CONSEIL. MONDIAL DES C.I.A.M.
organe directeur et représentatif, émanation du Congrès de travail, se réunit à intervalle assez rapprochés.
RÉAFFIRMATION DES BUTS DES C.I.A.M. AU 6e CONGRÈS, BRIDGWATER SEPTEMBRE 1941.
LES BUTS DES C.I.A.M. SONT :
a) De formuler le problème architectural contemporain ;
b) De représenter l’idée architecturale moderne ;
c) De faire pénétrer cette idée dans les cercles techniques économiques et sociaux ;
d) De veiller à la réalisation du problème de l’architecture.
La déclaration de la Sarraz 1928 a formulé le problème de l’époque et ouvert la voie à des formes architecturales nouvelles satisfaisant à de, besoins nouveaux par des moyens nouveaux.
La Charte d’Athènes 1933, jetait les bases d’un nouvel urbanisme.
Les idées alors défendues par les C.I.A.M. sont aujourd’hui de plus en plus reconnues:
a) Les bases sociales de l’urbanisme et la mobilisation du sol, que certains pays ont déjà introduites dans les législations et mises en application ;
b) La recherche scientifique appliquée au domaine bâti, qui a permis une avance rapide de la technique des constructions ;
c) L’unité des arts plastiques – architecture, sculpture, peinture, qui conduira à la compréhension des nouvelles forme d’expression.
BUTS :
Le VIe Congrès de Bridgwater, encouragé par les résultats positifs obtenus, et par la confiance que lui témoigne la jeune génération définit les buts.
Satisfaire aux besoins spirituels et matériels de l’homme par la création d’un milieu conforme aux concepts sociaux éthiques, esthétiques et scientifiques de l’urbanisme et de l’architecture.
Tendre à l’épanouissement de l’individu harmonieusement intégré dans la vie collective.
TACHES :
Les pays dévastés, dont la reconstruction est urgente, les pays qui sont à l’aube de leur- développement industriel et social, les pays hautement industrialisés, aux techniques développées, les pays socialement avancés possédant les instruments légaux de la mobilisation du sol, ont à résoudre autant de problèmes complexes.
La constitution mondiale des C.I.A.M. leur permet de confronter les tâches comme les résultats déjà obtenue dans ces divers pays et d’en faire bénéficier réciproquement les autres.
Dans ce but, les C.I.A.M. établissent une doctrine de plus en plus cohérente de l’occupation du territoire, du domaine bâti et de ses prolongements, basée sur les besoins de l’homme en fonction du milieu social, des données économiques et de l’évolution des techniques.
Ils veillent à ce que les techniques appliquées au domaine bâti soient mises au service des besoins matériels et spirituels de l’homme.
MOYENS D’ACTION :
Pour mettre en pratique leurs doctrines et réaliser leurs tâches, les C.I.A.M. décident :
a) De diffuser largement et de vulgariser les résultats de leurs recherches par la publication de livres, par la presse, par les expositions, le cinéma, la radio, etc.., en s’adressant à tous les échelons sociaux en tous les pays ;
b) De formuler le problème de la formation de l’architecte de l’urbaniste et de préconiser les réformes nécessaires ;
c) De soutenir efficacement les groupes C.I.A.M. dans leur effort quotidien, en particulier par des contacts avec les autorités internationales et nationale en vue de l’adoption des mesures législatives et administratives propres à l’accomplissement de leur programme ;
d) D’encourager les groupes à observer les. réactions du public aux applications des principes C.I.A.M. afin de profiter de ces observations pour rendre leur activité plus vivante et plus efficace et toujours mieux au service des intérêts de la communauté.