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Billetterie
Maison du Brésil © FLC / ADAGP / Manuel Bougot

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Le Corbusier

Découvrez les autres sites ouverts à la visite

Voir et visiter l'œuvre de Le Corbusier

La Fondation Le Corbusier a produit un plan téléchargeable présentant les bâtiments de Le Corbusier dans le monde, qu’ils soient visitables ou non.

Villa Fallet © FLC / ADAGP / BG

Villa Fallet

La Chaux-de-Fonds, Suisse

Découvrez le tout premier édifice construit par Le Corbusier. Avec l’aide de l’architecte René Chapallaz, il mettra quatorze mois (1905-1907) pour réaliser cette villa, véritable manifeste du style sapin.
Récemment acquise par la ville de La Chaux-de-Fonds, elle est ouverte à la visite par l’Association Villa Fallet.

Villa Jeanneret-Perret, dite Maison Blanche

La Chaux-de-Fonds, Suisse

Dans la ville natale de Le Corbusier, découvrez la maison que l’architecte a construit pour ses parents en 1912. Première réalisation indépendante de Le Corbusier, la villa Jeanneret-Perret est une rupture avec l’architecture locale. Résolument tournée vers l’extérieure, elle n’a de porteurs que ses murs extérieurs : son plan est déjà libre.
La villa Jeanneret-Perret appartient aujourd’hui à l’Association Maison Blanche qui l’ouvre à la visite.

Maison Jeanneret-Perret © FLC / ADAGP
Cité Frugès, Pessac © FLC / ADAGP / Filippo Poli

Cité Frugès

Pessac, France

Située à Pessac, en Nouvelle-Aquitaine, la Cité Frugès est un quartier de maisons individuelles construit entre 1924 et 1927. Cet ensemble, inscrit sur la liste du patrimoine mondial, peut se découvrir en se promenant. Quant aux maisons, elles sont toutes privées, à l’exception d’une qui appartient à la ville de Pessac qui l’ouvre à la visite.  

 

Pavillon de l’Esprit Nouveau

Bologne, Italie

Découvrez la réplique du Pavillon de l’Esprit Nouveau, réalisée à Bologne, en Italie, en 1977. Cette reconstruction a été portée par les architectes Giuliano et Glauco Gresleri, José Oubrerie et autorisée par la Fondation Le Corbusier. La réplique du Pavillon a récemment été restaurée et elle est ouverte à la visite. Le Pavillon de l’Esprit nouveau a été construit à l’occasion de l’Exposition Internationale des Arts Décoratifs de Paris en 1925 et a été détruit entre avril et mai 1926.

Pavillon de l'Esprit Nouveau © FLC / ADAGP / Matteo Monti
Pavillon de l'Esprit Nouveau © FLC / ADAGP / Matteo Monti
Maisons Weissenhof-Siedlung © FLC / ADAGP / Thomas Wolf, Gotha

Maisons de la Weissenhof-Siedlung

Stuttgart, Allemagne

À Stuttgart, en Allemagne, découvrez trois maisons, dont deux jumelles, conçues par Le Corbusier et Pierre Jeanneret pour l’exposition d’architecture du Deutscher Werkbund dédiée au logement en 1927. Ces maisons font partie de la série inscrit sur la liste du patrimoine mondial. L’une des maisons jumelées abrite aujourd’hui un musée de la Siedlung, l’autre se visite pour son architecture corbuséenne
L’ensemble de la Weissenhof-Siedlung est composé de 21 maisons sont construites par 17 architectes différents, dont Ludwig Mies van der Rohe et Walter Gropius.

Villa Savoye et loge du jardinier

Poissy, France

La ville de Poissy, en France, abrite la Villa Savoye et la loge du jardinier. Conçue entre 1928 et 1931, La Villa Savoye est une icône de l’architecture moderne construite selon les principes des « Cinq points d’une architecture nouvelle ». Cette maison de villégiature s’inscrit dans un vaste parc arboré. À l’entrée du domaine se trouve la loge du jardinier. C’est l’archétype du logement minimum : 30 m2 habitables dont l’apparence extérieure rappelle celle de la villa. La Villa Savoye et la loge du jardinier font partie de la série inscrite sur la liste du patrimoine mondial.
Le Centre des Monuments Nationaux ouvre la Villa Savoye à la visite, des expositions, évènements et visites guidées y sont organisés.

Villa Savoye © FLC / ADAGP / © Marc Tulane / Dist. Centre des monuments nationaux (Base Regards)
Cité de Refuge © FLC / ADAGP / Olivier Martin-Gambier

Armée du Salut, Cité de refuge

Paris, France

Érigée entre 1930 et 1933, au cœur du XIIIème arrondissement de Paris, la Cité de Refuge répond aux trois fonctions de l’Armée du Salut : l’hébergement en asile de nuit, la préparation et la distribution de repas dans des cantines et le recyclage dans des ateliers.
Le Corbusier emprunte son modèle fonctionnel et esthétique à l’architecture des paquebots, ce que l’on retrouve à travers les escaliers extérieurs, les rambardes métalliques et les cheminées.
Vous pouvez découvrir le lieu lors d’une visite guidée ou à l’occasion d’une exposition.

Pavillon Suisse

Paris, France

Construit entre 1931 et 1933 par Le Corbusier et Pierre Jeanneret, le Pavillon Suisse répond au programme de la Cité Internationale Universitaire de Paris. Son architecture est empreinte du modèle monastique, avec la volonté de laisser aux étudiants des espaces dédiés à la solitude et la réflexion, mais également des espaces leur permettant de goûter à la fraternité.
Lors de votre visite, vous découvrirez le hall d’entrée, le Salon courbe et une chambre témoin.

Fondation Suisse © FLC / ADAGP / Manuel Bougot
Fondation Suisse © FLC / ADAGP / Manuel Bougot
Fondation Suisse © FLC / ADAGP / Manuel Bougot
Immeuble Clarté © FLC / ADAGP / JL De Chambrier

Immeuble Clarté

Genève, Suisse

Conçu entre 1928 et 1930 à Genève, en Suisse, ce bâtiment fait figure de pionnier puisqu’il fait partie du prototype de l’Immeuble-Villa, comme l’Immeuble Molitor. Cet immeuble de logement de standing est construit en série, donc préfabriqué, ce qui est alors peu commun : depuis 2016, il fait partie de la série inscrite sur la liste du patrimoine mondial.
Destiné à la location, l’Immeuble Clarté présente des appartements, dont certains en duplex, dont les plans sont variables. Chaque logement est entièrement équipé et possède un balcon ou une terrasse. 
Il se visite sur rendez-vous, à l’occasion d’une visite guidée.

Unité d’Habitation

Marseille, France

Depuis 1945, la cité phocéenne abrite la première unité d’habitation de Le Corbusier. Surnommé Cité Radieuse, cet immeuble d’habitation collective tend à redéfinir les usages en matière de logement : s’il est constitué de 330 appartements privés, il présente aussi des parties communes avec un usage définit.
On y retrouve une rue commerçante, un hôtel-restaurant, ainsi qu’une école maternelle et des équipements sportifs. Chaque appartement bénéficie d’une loggia et d’un équipement complet et moderne : le confort est maître mot dans cet immeuble inscrit au patrimoine mondial.
La Cité Radieuse est ouverte à la visite sur réservation auprès de l’Office de Tourisme de Marseille.

Unité d'Habitation de Marseille © FLC / ADAGP / Michel Triballeau
Casa Curutchet © FLC / ADAGP / Oliver Martin-Gambier

Maison du Docteur Curutchet

La Plata, Argentine

À La Plata, en Argentine, Le Corbusier a construit en 1949 une maison pour le Docteur Curutchet, dentiste de profession. Lors de votre visite, vous découvrirez une maison à double fonction : d’une part l’espace de travail, d’autre part l’espace habitable.
La Maison du Docteur Curutchet, inscrite au patrimoine mondial reflète l’influence majeure de Le Corbusier dans le monde, ainsi que l’internalisation du Mouvement moderne. Le Colegio de Arquitectos de la Provincia de Buenos Aires (CAPBA) l’ouvre à la visite.

Chapelle Notre-Dame-du-Haut

Ronchamp, France

Construite entre 1950 et 1955, la chapelle Notre-Dame-du-Haut, à Ronchamp, en France, est une véritable icône de l’architecture sacrée du XXe siècle. Elle répond à la nécessité de reconstruire une chapelle de pèlerinage, dédiée à la Vierge Marie, détruite pendant la Seconde Guerre mondiale. Construite en béton, cette chapelle est percée d’ouvertures en façade et au niveau des chapelles latérales : la lumière inonde l’espace, tantôt colorée par les verres peints, tantôt pure. Inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO, la chapelle de Ronchamp est complétée par d’autres structures de Le Corbusier : une maison dédiée au gardien de la chapelle, une maison pour les pèlerins et une pyramide dédiée aux victimes des combats de 1944. Propriété de l’Association Œuvre Notre-Dame-du-Haut, elle est ouverte à la visite.

Chapelle Notre-Dame-du-Haut © FLC / ADAGP / Cemal Emden (détail)
Chapelle Notre-Dame-du-Haut © FLC / ADAGP / Cemal Emden (détail)
Chapelle Notre-Dame-du-Haut © FLC / ADAGP / Cemal Emden (détail)
Musée d'Ahmedabad © FLC / ADAGP / Olivier Martin-Gambier

Musée d’Ahmedabad

Ahmedabad, Inde

Le musée d’Ahmedabad est la première construction de Le Corbusier dans la ville, en 1951. L’architecte construit un musée reposant sur pilotis et tenant compte des contraintes territoriales locales, à partir du principe de Musée à croissance illimitée.
Il est toujours ouvert à la visite.

Cabanon de Le Corbusier et Unités de Camping

Roquebrune-Cap-Martin, France

Entre 1951 et 1952, Le Corbusier se construit un cabanon à Roquebrune-Cap-Martin. L’idée du projet lui vient lors d’un été où il réside sur la côte dans la célèbre maison E-1027 d’Eileen Gray. Mais le Cabanon fait en réalité partie d’une recherche patiente autour de l’habitation de vacances, qui débute dès 1948 et aboutit finalement avec les Unités de camping en 1956. Le caractère exceptionnel du Cabanon, à la fois œuvre d’art total et archétype de la cellule minimum, a permis au Cabanon de faire partie des 17 bâtiments  inscrits au patrimoine mondial. Les Unités de Camping sont quant à elles une déclinaison en série de l’habitation minimale de Le Corbusier.
Le Cabanon et les Unités de Camping sont ouvertes à la visite lors de visites guidées.

Unité de Camping © FLC / ADAGP / Manuel Bougot
Unité d'Habitation de Rezé © FLC / ADAGP / Alejandro Gómez Vives

Unité d’Habitation

Rezé, France

Construite entre 1953 et 1955, l’Unité d’Habitation de Rezé, aussi appelée Maison radieuse, reprend les codes architecturaux des autres unités d’habitation. Sa construction répond à la nécessité de construire de nouveaux logements dans l’agglomération de Nantes au sortir de la Seconde Guerre mondiale. Ainsi, Le Corbusier propose une architecture verticale de 17 étages. Cet ensemble de 294 habitations en duplex allie confort moderne et vie collective. Le toit terrasse abrite une école maternelle, encore ouverte aujourd’hui.
L’Unité d’Habitation se découvre lors de visites guidées.

Complexe du Capitole

Chandigarh, Inde

A la suite de l’indépendance de l’Inde en 1947 et des découpages régionaux qui en découlent, Le Corbusier est amené à réfléchir au plan d’une ville nouvelle, symbole de l’émancipation indienne. Couronnant ce plan, le complexe du capitole est construit en 1952. Ce complexe architectural remarquable est le plus grand construit par l’architecte. Par ses formes géométriques directement inspirées du purisme corbuséen, il impose une identité forte sur la ville, se voulant le reflet des trois pouvoirs du gouvernement : exécutif, législatif et judiciaire. Le complexe comprend le Palais de l’Assemblée, le Secrétariat et la Haute-Cour de Justice et associe une architecture brutaliste et moderne aux théories polychromiques de Le Corbusier. Inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, le complexe du Capitole de Chandigarh cohabite sur l’esplanade avec le monument de la Main ouverte, la Fosse de la contemplation, le Mémorial martyrs, la Tour des ombres, la Colline géométrique et les bassins réfléchissants de la Haute-Cour et de l’Assemblée.
Le Complexe du Capitole se découvre uniquement de l’extérieur. Seuls l’Ecole d’Art et d’Architecture et le musée du Gouvernement se visitent.

Complexe du Capitole © FLC / ADAGP / Manuel Bougot
Complexe du Capitole © FLC / ADAGP / Manuel Bougot
Government Museum and Art Gallery © FLC / ADAGP / JS - MR
Government Museum and Art Gallery © FLC / ADAGP / JS - MR

Government Museum and Art Gallery

Chandigarh, Inde

Inauguré en 1968, le Government Museum and Art Gallery fait partie des bâtiments conçus par Le Corbusier et Pierre Jeanneret à Chandigarh. Il abrite une collection significative de sculptures indiennes du Gandhara. Son architecture en béton, emblématique du travail de l’architecte, montre le souci particulier apporté à la luminosité de l’espace. Huit puits de lumières permettent un éclairage naturel et maîtrisé sur les œuvres. Le toit et les gargouilles constituent un système de réception des eaux de pluie qui se déversent dans des bassins extérieurs. Cette architecture illustre les recherches de Le Corbusier pour que le bâtiment s’adapte harmonieusement aux conditions climatiques et au terrain environnant.
Le musée est toujours ouvert à la visite.

Couvent Sainte-Marie de la Tourette

Eveux, France

En 1953, Le Corbusier est invité par frère Belaud à concevoir le nouveau couvent Dominicain du diocèse de Lyon. Les trois moments de vie majeurs des frères Dominicains sont retranscrits dans les volumes intérieurs du bâtiment. Le Corbusier propose un agencement spatial cohérent, séparant grâce à la superposition des cinq étages la vie individuelle, la vie collective et la vie spirituelle du couvent. Ce bâtiment s’adapte parfaitement à la topographie du lieu. La structure repose sur des pilotis pour contrebalancer la pente du vallon. Le couvent allie architecture moderne et inspiration cistercienne. La spiritualité du lieu est soulignée par le travail de la lumière, modulée par des dispositifs novateurs. Par la complexité de ce bâtiment, compilant architecture moderne, formes puristes et textures brutalistes, le couvent Sainte-Marie de La Tourette résume le travail de Le Corbusier, justifiant son inscription au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Les extérieurs sont accessibles librement, tandis que les intérieurs se découvrent uniquement en visite guidée.

Couvent Sainte-Marie de la Tourette © FLC / ADAGP / Olivier Martin-Gambier
Maison du Brésil © FLC / ADAGP / Manuel Bougot

Maison du Brésil

Paris, France

En 1954, Le Corbusier est chargé de la construction et de l’équipement de la Maison du Brésil à partir de l’esquisse de son confrère Lucio Costa. Ce pavillon étudiant est situé au sein de la Cité Internationale Universitaire de Paris, et offre un nouvel exemple de « maison-boîte » déjà exécuté par l’architecte pour le Pavillon Suisse. Concernant le reste du bâtiment, on retrouve des inspirations des Unités d’habitation comme le sol artificiel, les loggias brise-soleil, la préfabrication de la façade et les chambres en profondeur. Pour la façade, Le Corbusier a appliqué la polychromie suivant une palette de couleurs suggérés par Lucio Costa, lui permettant ainsi d’adoucir l’esthétique plutôt austère du béton et de contraster avec sa monochromie.
Le rez-de-chaussée est accessible librement.

Musée National des Beaux-Arts de l’Occident

Tokyo, Japon

Le Musée National des Beaux-Arts de l’Occident à Tokyo présente la collection Matsukata. Construit en 1955 dans le parc d’Ueno Onshi Koen, il est destiné à faire connaître d’une manière scientifique au peuple japonais l’évolution passée, actuelle et future de l’art occidental à partir de l’impressionnisme. Le gouvernement japonais a souhaité que Le Corbusier reprenne les études faites en 1950 pour le terrain de la Porte-Maillot à Paris. Ainsi, le terrain accueil une version du « musée à spirale carrée », un pavillon d’expositions temporaires et une « Boîte à miracles » vouée au théâtre et recherches théâtrales nouvelles. L’ensemble constitue pour le Gouvernement japonais un centre culturel et illustre le concept de « musée à croissance illimitée » développé par l’architecte. Il est inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO ; sa collection permanente est ouverte à la visite et le musée accueille aussi des expositions temporaires.

Musée des Beaux Arts de L'Occident, Tokyo © FLC / ADAGP / Alejandro Gómez Vives
Maison de la Culture © FLC / ADAGP / Olivier Martin-Gambier

Maison de la Culture, Unité d’Habitation, église Saint-Pierre et Stade

Firminy, France

De la fin des années 1950 à son décès, Le Corbusier entreprend la construction de trois monuments à Firminy, une commune française située en région Auvergne-Rhône-Alpes : un stade d’une capacité d’accueil de 10 000 personnes et la Maison de la Culture inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO. Elle se trouve à côté du stade et bénéficie d’une scène de théâtre en plein air, d’un amphithéâtre ainsi que d’une autre scène pour le théâtre, la danse et une tribune d’orateur. Le maire de Firminy, Eugène Claudius-Petit, demande également à Le Corbusier de réaliser une Unité d’habitation. Cette dernière se trouve en hauteur et domine les vallées et forêts. Et enfin l’église Saint-Pierre conçue au point bas d’un vallonnement, avec sa coque hyperboloïque.
La Maison de la Culture est ouverte à la visite libre et guidée, tout comme l’église. L’Unité d’Habitation se découvre uniquement lors de visites guidées.

Unité d’Habitation

Berlin, Allemagne

A l’occasion de l’exposition internationale d’architecture organisée à Berlin-Ouest en 1957, et pour pallier au manque de logements, Le Corbusier propose une unité d’habitation, sur le modèle de sa cité radieuse à Marseille. L’unité d’habitation de Berlin, malgré qu’elle ne respecte pas tout à fait les plans initiaux de l’architecte, abrite 530 logements modernes. Contrairement aux autres unités d’habitation corbuséennes, celle de Berlin privilégie les logements d’une ou deux pièces. Les parties collectives de l’immeuble comme la rue commerçante ou les aménagements du toit terrasses sont ici abandonnées.
Elle se découvre lors de visites guidées.

Unité d'Habitation de Berlin © FLC / ADAGP / Bénédicte Gandini
Unité d'Habitation de Briey © FLC / ADAGP / Charles Humbert
Unité d'Habitation de Briey © FLC / ADAGP / Charles Humbert

Unité d’Habitation

Briey, France

Le Corbusier construit, entre 1959 et 1951, l’unité d’habitation de Briey-en-forêt, nouvelle cité radieuse de 17 étages. Cet ensemble 339 logements en duplex permet d’accueillir 2 000 personnes, répondant à la nécessité de loger la population croissante de cette région minière. La cité radieuse de Briey reprend le modèle de celle Rezé, sans la rue commerciale et les équipements communautaires du toit-terrasse. Les appartements sont desservis par six rues intérieures. Bien que les logements soient plus petits, ils reposent sur le modèle des cités radieuse. Les appartements, ouverts sur un environnement boisé, profitent d’une double orientation est-ouest.
L’Unité est ouverte lors de visites guidées. L’association La Première Rue ouvre à la visite ses espaces d’exposition consacrés à l’histoire du lieu.

Carpenter Center for Visual Arts

Cambridge, États-Unis d'Amérique

Achevé en 1963, le Carpenter Center for Visual Arts est l’unique bâtiment construit par Le Corbusier aux Etats-Unis. Ce projet naît dès les années cinquante, lorsque l’Université d’Harvard décide de faire construire un bâtiment pour abriter son département des arts visuels. Le projet est confié à Le Corbusier en 1959. Gardant en tête que ce bâtiment serait sans doute le seul témoignage de son architecture aux Etats-Unis, Le Corbusier propose une synthèse de ses concepts architecturaux. L’espace intérieur s’articule sur cinq étages, chacun aménagés librement entre exposition et espace de travail. Ces étages sont reliés les uns aux autres par une imposante rampe d’accès, insufflant un élan verticale à l’ensemble, comme pour guider le visiteur. Les volumes se construisent aussi, comme souvent chez Le Corbusier, par une étude minutieuse de la lumière. 
Le Carpenter Center est ouvert à la visite libre.

Carpenter Center © FLC / ADAGP / Brigitte Bouvier
Pavillon ZHLC © FLC / ADAGP / Umberto Romito / Ivan Šuta, Museum für Gestaltung Zürich, ZHdK

Maison de l'Homme - Pavillon d’exposition ZHLC

Zurich, Suisse

En 1963,  Heidi Weber – propriétaire très active d’une galerie d’art – commande à titre privé la « Maison de l’Homme » à Le Corbusier. Le pavillon se situe sur un terrain communal du parc du Zurich-horn au bord du lac, il a pour fonction l’accueil d’expositions ainsi que de réunions. Le toit comme « brise-soleil » est construit en premier, il vient abriter du temps le « corps du logis ». Le reste du bâtiment reprend des éléments chers à l’architecte, comme le toit-terrasse, ou encore la rampe en béton reliant les différents étages et qui s’exprime sur la façade. Mais on peut également mentionner la polychromie de la façade construite de plaques en émail, ainsi que les portes pivotantes que Le Corbusier utilise précédemment pour la Maison Cook ou dans son Appartement-Atelier de la rue Nungesser et Coli.
Le Pavillon Le Corbusier se visite librement, notamment lors d’expositions.